Mauvaises ondes : la balle est dans le camp du gouvernement...

Publié le par MJ Potin

Après le classement des radiofréquences comme potentiellement cancérigènes par l'Organisation  Mondiale de la Santé,  les associations Priartém et Agir pour l'environnement adressent une lettre ouverte aux Ministres de l'écologie et de la santé et les mettent devant leurs responsabiltés : c'est à lire ici : link.

Bien au-delà, l'affaire concerne l'ensemble du corps social : élus locaux, départementaux, régionaux mais aussi tout  les citoyens.

Il s'agit d'appliquer un principe dont l'importance est telle qu'elle lui a valu l'inscription à notre Constitution il n'y a pas si longtemps au travers de la Charte de l'environnement : le principe de précaution.

Sauf à accepter l'idée que notre société peut sans dommage subir un énième scandale sanitaire, il y a urgence pour les uns et les autres à agir selon leur degré de responsabilité pour apporter à la population la protection nécessaire.

 

Les téléphones portables, wifi et autres DECT (téléphone "fixe" sans fil) sont bien évidemment au centre de nos préoccupations. Il est temps, en particulier, que les parents prennent conscience que le téléphone portable n'est pas un jouet à mettre entre toutes les mains, et que les chefs d'établissement inscrivent au réglement intérieur  l'interdiction de l'usage du portable et bannissent la WIFI des établissements scolaires.

 

Concernant l'implantation des antennes relais de téléphonie mobile, on ne peut que regretter la confidentialité des procédures, l'installation de ces antennes n'étant dans la plupart des cas soumise qu'à simple déclaration préalable de travaux. Il serait juste et nécessaire qu'elle fasse au minimum l'objet de permis de construire, et même -pourquoi pas -  d'enquête publique.

 

Antennes-relais, disais-je... Une conventon a été signée entre l'assocation des Maires de France et les opérateurs concernant l'information préalable des citoyens... Qui s'en soucie ? La plupart des maires l'ignorent ou s'y refusent, quand ce ne sont pas les opérateurs qui traÏnent les pieds...

 

Antennes-ralais, encore... L'état fait obligation aux opérateurs de supprimer les zones dites "blanches" sur le territoire. Belle aubaine ! Alors qu'ils dégagent des bénéfices par milliards, ces pauvres opérateurs sollicitent des financements auprès des collectivItés territoriales (régions, départements), lesquelles au nom de l'emploi et/ou de la satisfaction des demandes de leurs administrés "qui veulent pouvoir se servir de leur portable"  leur octroient généreusement ces subventions, ce qui permet au citoyen de payer 2 fois : une fois par l'achat du produit et sa consommation, une deuxième fois par l'impôt. On est en droit d'espérer que la publication des derniers travaux du CIRC, le mardi 31 mai, les incite à plus de circonspection.

Quant aux maires, ils seraient bien inspirés de respecter la démarche prévue par l'AMF: information des administrés, réunions publiques d'information, etc...plutôt que - trop souvent - marquer d'indignité celles et ceux qui osent leur "demander des comptes".

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